comportements de l'internaute déficient visuel
• pages les plus visitées par secteur sur Internet.
Les données des graphiques ci-dessous sont exprimées en pourcentage, plusieurs réponses ont souvent été communiquées.
Tous les sites se rapportant à la culture et aux loisirs (48 %) sont les plus visités par les internautes déficients visuels interrogés, suivi de près par les sites dédiés au handicap visuel (46 %). Suivent l'information comme l'accès aux actualités (39 %), les services bancaires (35 %), les sites administratifs (33 %), le e-commerce (30 %) et les réseaux sociaux (20 %).
Une importante variation depuis 2005 où la prévalence était clairement définie avec les sites dédiés (accessibles) dans 74 % des pages visitées. Les chiffres d'aujourd'hui sont plus diffus et démontrent que les internautes déficients visuels commencent à bénéficier d'une meilleure connaissance du Web et à accéder à des sites plus nombreux où toutou partie des recommandations d'accessibilité ont été prises en compte.
• achats sur Internet.
36 % des internautes déclarent acheter en ligne. Un comportement plutôt nouveau comparé à l'enquête de 2005 où l'accès à l'e-commerce était jalonné de nombreux obstacles pour la navigation de cette population (visuels non perceptibles, descriptions insuffisantes, impossibilité d'accéder au paiement…). Le nombre d'achats en ligne est en progression malgré des difficultés persistantes dans l'accès aux sites marchands.
La place du e-commerce dans le comportement d'achat en France est doublée, 73 % des internautes déclarent acheter en ligne (source : FEVAD).
Tout comme l'intérêt pour les sites culturels, l'achat dans ce secteur domine (65 %). Suivent le multimédia (46 %), les voyages et loisirs (44 %), les matériels adaptés (40 %), l'électroménager (38 %), l'alimentation (29 %), la téléphonie (29 %), la mode beauté (29 %) et pour l'habitat (22 %).
En 2011, le domaine de prédilection des Français était l'achat de voyages et de loisirs (56 %). Les produits culturels représentaient 45 % (source FEVAD).
S'il reste moitié moins e-acheteur que la moyenne nationale, l'internaute déficient visuel a un comportement d'achat semblable à celui de la population française.
Pour tous ceux qui n'achètent pas en ligne, les principaux freins sont l'inaccessibilité (46 %), le manque de confiance en ce mode d'achat (26 %), les difficultés d'accès au paiement sécurisé (17 %), en particulier aux captchas (15 %), une description trop succincte des produits (12 %) et un mode de livraison inadapté (6 %).